Le processus de contractualisation des structures sanitaires publiques au Togo a 5 ans. Le bilan est encourageant et encourage les autres à étendre le processus à 8 autres hôpitaux publics du pays.
Engagé depuis 2017, le processus de contractualisation des hôpitaux publics au Togo montrent des « conclusions extrêmement positives et encourageantes, du moins en interne ». C’est ce qu’a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Christian Trimua et selon le communiqué sanctionnant le Conseil des Ministres.
Toujours en phase pilote, l’approche contractuelle déployée dans 08 centres issus des trois niveaux de la pyramide sanitaire (CHU-Sylvanus Olympio, CHU-Kara, CHR Atakpamé, Sokodé, Dapaong, CHP Blitta, Notsè et CMS Siou) s’est soldée par plusieurs points positifs.
On note notamment l’amélioration de l’offre de soins aux populations, la croissance du taux de fréquentation et du nombre d’actes médicaux, la disponibilité des médicaments et la prise en charge des indigents.
Selon les explications du ministre en charge de la santé, Professeur Moustafa Mijiyawa, « il a été constaté une amélioration de la situation financière des formations sanitaires concernées, permettant un réinvestissement de ressources dégagées au bénéfice de l’amélioration du plateau technique ».
Fort de ses bons résultats, la contractualisation s’étendra à huit autres formations sanitaires déjà sélectionnées : Bè, Lomé commune, CHU Campus de Lomé, Aného, Tsévié, Kpalimé, Notsè et Sotouboua. Pour le moment , une évaluation externe est en cours.
Pour le Gouvernement, la contractualisation est une approche de solution aux différents maux qui minent le secteur. Il vise à assainir le secteur de soins de qualité pour les populations et améliorer la gouvernance dans le secteur.
Dans une déclaration, le Ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa avait fait savoir : « avec la contractualisation, nous voulons nous assurer que l’argent que nous injectons arrive à destination ».
