Fort d’une population extrêmement jeune (60% de moins de 25 ans), le Togo veut améliorer davantage l’accès de cette couche aux services de santé sexuelle et reproductive. Une consultation nationale de tous les acteurs impliqués s’est tenue dans ce sens mercredi 21 et jeudi 22 juillet 2021 à Lomé.
Les travaux, pilotés depuis le siège local du Fonds des Nations Unies pour la Population par visioconférence, avaient principalement pour objectif de recueillir des recommandations, afin de renforcer la politique nationale d’éducation à la sexualité. Les différents apports devaient en outre prendre en compte d’autres thématiques liées à la prévention des violences basées sur le genre.
Pour le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa, la question est d’autant plus sensible, au vu des chiffres alarmants. Plus de 3000 jeunes filles tombent enceinte en moyenne chaque année au Togo, une tendance à la hausse. Pourtant, de gros progrès ont été réalisés par le pays au cours des 25 dernières années, selon le Système des Nations Unies.
A l”issue de des ces deux jours de travaux, les recommandations ont été formulées par les syndicats, associations, leaders religieux et communautaires, partenaires techniques et seront transmises au Gouvernement.
