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Procrastination : 8 conseils pour s’en défaire

La procrastination est un phénomène bien connu. Nous savons que nous avons quelque chose à faire. Mais nous ne le faisons pas. Pourtant, il suffirait de pas grand-chose pour s’y mettre, là, maintenant, tout de suite. Voici comment y remédier.

Procrastination
Procrastination

Trier ses papiers, appeler sa banque, remplir un formulaire… En notre for intérieur, nous savons qu’il serait judicieux de nous y mettre tout de suite pour éviter les ennuis… Alors, pourquoi n’agissons-nous pas ? Dans la majorité des cas, remettre au lendemain, autrement dit procrastiner, nous permet surtout d’éviter de faire ce qui nous ennuie !

Mais ce n’est pas sans dommage ! “La procrastination est un souci parce qu’elle s’associe à un fort sentiment de culpabilité », insiste le coach Michaël Ferrari, Car au soulagement immédiat suit l’impression douloureuse d’être en faute. Jean-Pierre Soulier, coach et formateur, souligne “qu’il faut souvent bien plus de temps et d’argent pour rattraper les démarches qui n’ont pas été entreprises qu’il n’en aurait fallu pour agir dans les délais. » Il existe heureusement des façons de se motiver à se mettre en marche. Nos experts nous en dévoilent huit.

1. Décortiquer ses comportements

« La procrastination n’est pas un trait de personnalité, c’est un comportement qui prend sa source très loin, dans notre enfance, notre histoire familiale, rappelle Jean-Pierre Soulier. Pour l’enrayer, encore faut-il l’identifier. » Or, la procrastination est versatile, changeante. On peut remettre au lendemain dans sa vie professionnelle ou personnelle, on peut ne pas réussir à se décider pour de toutes petites choses comme pour des événements majeurs. Et notre capacité à nous leurrer, à être dans le déni comme à nous excuser est infinie.

C’est pourquoi Michaël Ferrari suggère de prendre des notes : à quel moment et dans quelles circonstances nous procrastinons ? Pour quelles raisons ? Et quelles sont nos explications ? Ce temps d’analyse nous sera utile pour ensuite donner du sens à nos actions et retrouver la motivation dont nous manquions.

2. Expérimentez de nouvelles manières de faire

La volonté ne suffit pas pour changer. Mieux, Jean-Pierre Soulier nous avertit :

« On ne change pas un comportement. En revanche, on peut le substituer en élargissant le champ des possibles, en expérimentant. On adopte petit à petit de nouvelles manières de faire qui vont nous permettre de créer de nouveaux circuits. C’est comme le fumeur qui arrête le tabac. Le circuit initial est toujours là mais il a expérimenté un nouveau comportement plus satisfaisant. Il finit par le préférer au premier. »

3. Avancer pas à pas

Il est donc essentiel de ne pas nourrir d’illusions sur sa révolution et d’accepter d’avancer à petits pas. Michaël Ferrari conseille de prendre le temps de découper l’action que nous reportons en tranche, étape par étape, en s’interrogeant à chaque articulation sur ce que nous devons faire pour la réaliser.

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4. Ne pas fixer la barre trop haut

« Donnez-vous des objectifs modestes et proches pour gagner en assurance, dit Michaël Ferrari. Les bénéfices potentiels à long terme d’une action sont moins stimulants que ceux que l’on peut espérer à court terme. Et autorisez-vous à échouer ! » Les premières tentatives ne marchent pas ? Plutôt que de se dire “C’est fichu pour moi !”, observez-vous, décortiquez ce qui n’a pas fonctionné, regardez ce que l’expérience vous a apporté. Et passez à un autre exercice plutôt que de renoncer.

5. Identifier ce que l’on a à perdre à cause de son inaction

Choisir est si difficile que souvent, nous nous sentons paralysée à l’idée de bouger. « Notre époque est celle du choix. Pour tout. Des quantités de yaourts au supermarché aux différentes carrières que l’on peut embrasser dans une seule vie. C’est particulièrement propice à la procrastination décisionnelle, remarque Diane Ballonad-Rolland, coach, formatrice en gestion du temps. On arrive vite à saturation, il y a trop de tout, au point d’en être submergée. Il convient alors de revenir à des choses très simples comme dresser la liste des avantages et des inconvénients à procrastiner face à telle ou telle situation. Quand on met de la conscience sur nos actions comme nos inactions, quand on pose sur le papier les coûts et les bénéfices à ne pas agir, on se libère le mental, on l’allège. Cela permet de voir plus clairement ce qu’il en ressort. »

Nous devrions donc prendre le temps de visualiser les conséquences de notre inaction. Exemple : “Je ne vais pas remplir ma feuille d’impôt ? Très bien, je vais donc recevoir un avis majoré. Je vais devoir passer du temps, deux à trois heures désagréables et humiliantes, à tenter de réparer mon inaction, à négocier une diminution de ce surcoût. Alors que ce temps, je pourrais plutôt le consacrer à… à quoi par exemple ?” « Ce qui fait mal, insiste Michaël Ferrari, nous fait toujours plus vite réagir. Quand on identifie clairement ce que l’on a à perdre à ne pas bouger, cela nous fait réagir plus vite. »

6. Développer son attention

Comme le souligne Jean-Pierre Soulier, la procrastination génère souvent une sensation de stress qui accentue notre impression de dispersion. Pour se recentrer dans l’instant présent et être en condition de passer à l’action, le coach invite à pratiquer régulièrement dans la journée un exercice de respiration pendant trois minutes.

Debout ou assise, yeux fermés, on concentre notre attention sur notre respiration tout en posant une main sur le ventre. L’idée ? S’assurer de bien le gonfler lorsqu’on inspire. On prend quatre inspirations profondes puis on respire normalement sur deux ou trois temps. Des pensées apparaissent ? On les laisse venir sans jugement puis on se reconcentre sur sa respiration. Dès que l’on se sent bien ancrée dans le moment que l’on vit, on peut rouvrir les yeux et reprendre le cours de sa journée.

7. Apprécier sa notion du temps

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Procrastiner a toujours existé. Cependant, aujourd’hui plus encore qu’avant, les moyens dont nous disposons pour remettre au lendemain se sont multipliés. « Mails, tweets, Facebook… Il est désormais très simple de s’évader dans le virtuel, explique Michaël Ferrari, même si cela n’est qu’un symptôme de notre mal. » Il convient donc de se méfier de notre propre perception du temps.

8. Ne pas trop réfléchir

« Pour faire retomber la pression, conseille Michaël Ferrari, on peut décider de démarrer une action que l’on repousse, mais pour seulement cinq minutes. On se donne par exemple cinq minutes pour commencer une lettre de remerciements dont on reporte depuis plusieurs jours la rédaction. Sans réfléchir, on s’y met juste en prenant papier et stylo et en posant les premiers mots. Une alarme retentira au temps écoulé. L’expérience prouve que ce qui nous freine, c’est la réflexion. On passe plus de temps à penser à éviter ce que l’on redoute qu’à le faire. Or, quand on démarre une action, le processus de réflexion s’interrompt. » Le temps de s’apercevoir qu’au fond, nous savons nous y prendre.

En vidéo : C’est quoi la procrastination ?

 

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