Au Togo, les homosexuels ne sont pas les bienvenus dans la société. Détestés et chassés au sein de leur propre famille et au sein de la communauté, ils doivent aussi répondre devant la loi.
Les auteurs de cette pratique n’ont pas le droit d’exprimer publiquement leur sentiment. Ils sont obligés de mener leur vie amoureuse en cachette pour avoir la vie sauve.
Malheureusement pour Yawavi Elikplim BAZOKA* et sa petite amie Mohamed Rafiatou*, surprises en ébats sexuels dans le quartier Agoè. Ces deux jeunes femmes togolaises lesbiennes ont vécu une salle journée du 14 décembre 2019.
Victimes de la colère de la foule et passées à tabac, les deux jeunes femmes lesbiennes ont eu la vie sauve grâce à certaines personnes qui ont répondu à leur cri de détresses.
Yawavi Elikplim BAZOKA* accusée d’être à l’origine de cette pratique, est donc devenue persona non grata par le père de sa compagne Rafiatou. Depuis lors, elle est condamnée à vivre en cachette pour se protéger contre les attaques physiques et les menaces de mort dont elle fait objet.
L’homosexualité n’est pas seulement une interdiction de la société , elle est aussi une violation de la loi pénale au Togo.
En effet, l’article 393 du code pénal du pays dispose que l’homosexualité est « tout acte impudique ou contre nature commis avec un individu du même sexe que soi ». La pratique est donc interdite dans le pays.
Les auteurs sont donc condamnés vis-à-vis de cette loi, à payer une amende allant de 1. 000.000 à 3. 000. 000 francs CFA. Ils sont aussi condamnés d’une peine d’emprisonnement d’un à trois ans de prison.
N.B: (*) Pour des raisons de sécurité, les vraies identités des personnes ne sont pas dévoilées dans cet article.
La Rédaction
