Après l’exposition des produits issus du savoir-faire des entrepreneurs togolais débutants , la première Journée du JJFET a été marquée par des panels riches en savoir-faire, savoir-être ainsi que d’importantes connaissances capitales pour une révolution entrepreneuriale au Togo.
Véritable expression d’une volonté commune du Cabinet YILIM, des structures étatiques du Togo et de ses partenaires de faire de l’entrepreneuriat un gage de croissance et de création de richesse au Togo, cette première Journée a offert une opportunité inédite aux exposants.
Exposants, autorités locales et administratives ainsi que des visiteurs ont honoré ce premier jour de leur présence.
Le premier panel : une véritable école pour les exposants
Les exposants ont été à l’école du B à BA à savoir pour faire fonctionner leur entreprise. Il s’agit des principes de base entrepreneurial.
Cette première conférence a permis aux experts en matière entrepreneuriale d’outiller les participants sur les éléments qui leur permettent de poser une base solide de leurs entreprises. Pour ce faire, les conférenciers ont insisté sur la nécessité « d’avoir un projet, de disposer d’un plan, faire une étude de marché ou tester le marché, connaître le marché et accepter de prendre des risques en mettant des moyens. « Il faut avoir un projet, sonder le marché. Tout projet naît d’un besoin. On crée une entreprise aussi pour répondre à un besoin », a déclaré M. PASSOU Essohanam Charles, Conseiller du Président de la République et Coordonnateur des Délégations régionales de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT).
Les bénéficiaires ont également à travers cette formation, appris la nécessité de faire une distinction entre une entreprise et une activité génératrice de revenue. Cet aspect, selon M. Akpayala , permet d’avoir un état d’esprit et de savoir ce qu’il faut faire. « Lorsqu’on est entrepreneur, on a plus de responsabilités que celui qui se limite à une activité génératrice de revenu », a-t-il soutenu.
La formation : gage d’un bon entrepreneur
Les panelistes ont évoqué l’importance de la formation dans le monde entrepreneurial. Aujourd’hui, l’un des défis majeurs des entrepreneurs est la formation et le partage d’expériences. Alors qu’il s’agit d’une étape primordiale pour grandir et pour développer son entreprise. « Il n’y a pas d’âge pour se faire former. Il faut se former, réfléchir sur ce que l’on veut faire, côtoyer les meilleurs et accepter les critiques pour se donner de la chance. Même s’il faut mobilier des ressources pour se faire former, il faut le faire », ont-ils déclaré.
Les experts panelistes ont en outre, souligné l’importance et le rôle de la « personnalité » d’une personne dans le développement de son entreprise.
«L’ Entreprise et l’individu sont indissociables. On ne peut pas dissocier une personne de son entreprise. Le nom commercial d’une entreprise est un facteur de développement et de la création de richesse », a fait savoir M. PASSOU. Il s’agit pour l’entrepreneur de connaître sur sa personne et de savoir également sur le caractère de ses employés.
Capital humain : la première ressources financières d’une entreprise
Contrairement aux idées selon lesquelles seule l’argent permet de développer une entreprise, le capital humain constitue également un maillon essentiel.
Selon les panelistes, « le premier moyen pour réussir son entreprise c’est l’individu lui-même. Il faut d’abord compter sur son capital humain. Croyez d’abord en vous , c’est le premier financement dont dispose un débutant », ont-ils soutenu.
Cette première conférence qui a enregistré la présence du Maire de la commune Kozah1 ainsi que d’autres entrepreneurs chevronnés , a été modérée par M. MALOU Jonathan, Ingénieur Electrotechniques et Directeur Général de MPG MOTORS. IL y avait en outre, M. SEDO, Maître de conférences agrégé à la Faculté des sciences Economiques et de Gestions à l’université de Kara.
La qualité et la richesse de ces quelques notions entrepreneuriales apprises lors de ce premier panel ont été appréciées par les participants.
Les séances d’échanges, de partages et de consultation individuelle des entrepreneurs débutants par les experts ont mis fin à cette journée.
Jacques Bauer
