Malgré que les activités génératrices de revenus sont au ralenti, les frontières terrestres fermées à cause de la crise sanitaire, le gouvernement togolais a choisi d’augmenter les frais de péage et d’imposer de nouveaux tarifs aux conducteurs d’engins à deux roues.
« Trop de taxe tue l’économie », dit-on une maxime. Mais au Togo, c’est le contraire. Après l’effectivité de la taxe sur les véhicules à moteur (TVM), le gouvernement augmente et impose d’autres frais aux usagers de la route.
Si l’autorité voit en cette augmentation comme une opportunité d’assumer l’entretien des routes et de développement des infrastructures routières, elle est vue comme le fruit d’une mauvaise gouvernance et d’appauvrissement des citoyens.
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Des voix se lèvent et continuent de se lever pour dénoncer d’abord et demander au gouvernement de faire volte-face.
Dans le rang de la League Togolaise des Consommateurs ( LCT), on qualifie cette augmentation de «péché originel». « Cette dernière augmentation en complicité avec certaines organisations syndicales est un péché originel, à vrai dire. « En ce moment où on arrive pas à manger, à payer l’électricité et le crédit de communication, dire qu’on a besoin de fonds supplémentaires pour construire les routes et à les entretenir donc il faut augmenter les frais de péage, est une désolation totale », a déclaré Emmanuel Sogadji, Président de la League des Consommateurs Togolais.
