Les Enseignants togolais menacent d’entrer dans une nouvelle grève.
Après les deux (02) jours de grève observée la semaine dernière, le Syndicat des Enseignants du Togo (SET) menace d’entrer à nouveau dans une grève de trois jours.
Dans une lettre adressée au ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social, le SET un mouvement de grève à partir de ce mardi 29 mars 2022.
« Se rapportant à notre préavis de grève réf N O 021/03/2022/SET du 09 Mars 2022 et précisément en son paragraphe 2, nous vous faisions savoir qu’hormis les dates indiquées sur ledit préavis, notre mouvement est reconductible si nous n’avons pas satisfaction à nos revendications », ont-ils rappelé les responsables au ministre Bawara.
« Fort de cela et constatant votre silence suite à notre mouvement d’humeur du jeudi 24 et vendredi 25 mars 2022 et sur proposition de la base à travers les délégués préfectoraux, nous portons à votre connaissance la reconduction de notre mouvement Ces 29, 30 et 31 mars 2022 », indique l’organisation syndicale.
La lettre précise que le débrayage débutera le mardi 29 mars 2022 à 06 heures 45 minutes sur l’ensemble du territoire togolais et s’arrêtera le 31 mars 2022 à 17 heures 00 minutes. Toutefois « la grève sera reconduite pour 72 heures la semaine suivante dépendant de la suite que vous donnerez à nos revendications », averti le SET qui fait savoir que ses revendications restent toujours les mêmes à savoir notamment
une prime mensuelle de logement (50.000F au moins) pour tout enseignant sans distinction en référence à la réforme de I ’enseignement de 1975 ; une prime annuelle d’éloignement par rapport au MEPSTA (minimum 300F/Km) ; le recrutement d’ enseignants volontaires exerçant ou ayant exercé dans un établissement public pendant 3 ans au moins et disposant des qualifications professionnelles requises ; une allocation de mutation (100.000F minimum pour les interrégionales et 60.000F pour les intra régionales) ; le respect et la considération dus au rang et statut d’enseignant.
En outre, le SET demande à l’employeur l’ouverture d’un dialogue pour des discussions franches et sincères afin de parvenir à des solutions idoines et durables dans le secteur éducatif togolais, en lieu et place des menaces, des intimidations et propos injurieux sur des enseignants. Une attitude qui n’honore pas notre pays et qui ne fait qu’envenimer la situation qui est déjà délétère, ont-ils conclu les responsables du Syndicat des Enseignants du Togo (SET).
Rappelons que suite à deux jours de grève observés les 24 et 25 mars dernier, le Ministre Komla Dodzi Kokoroko a réitéré les sanctions annoncées au préalables contre les grévistes.
