344 gendarmes et militaires ne font plus partie de l’armée togolaise. Ils sont réformés et radiés de l’effectif des Forces Armées Togolaises (FAT) à en croire un communiqué de la Ministre des Armées.
La raison de cette radiation
En effet, selon la décision N°21-00032/MINARM/CAB/21 prise le 22 janvier 2021 dont le Gal de Brigade Dadja Maganawè, Chef d’Etat-major des Forces Armées Togolaises est chargé de l’exécution, ces éléments sont considérés comme déserteurs, du contrôle des FAT.
Ils n’auraient pas donc répondu à l’appel effectué lors du contrôle.
Conséquence du refus de repli ordonné le 06 janvier dernier ?
Le 06 janvier 2021,via un communiqué, le Chef d’Etat-major général des FAT gal de brigade Dadja Maganawè ordonnait un repli des militaires détachés auprès des autorités civiles.
Selon ce communiqué, ‹‹tout élément non rejoint, sera considéré comme déserteur à partir du 12 janvier 2021.
Au sein de l’opinion, cette décision de radiation est perçue comme une conséquence directe du refus de ce repli ordonné par la haute hiérarchie de l’armée.
2020 au début 2021 : une période mouvementée au sein des FAT
De l’assassinat du colonel Madjoulba aux décès accidentels de certains militaires et corps habillés, 2020 et début 2021 est une période mouvementée dans le rang des FAT avec des changements à la tête des commandements.
Dans la foulée, on a apprend également un changement à la tête de l’EFOFAT.
Il s’agit notamment de la nomination du Lieutenant-colonel Manzama-Esso Kilimou comme nouveau Commandant de l’Ecole de Formation des Officiers des Forces Armées Togolaises (EFOFAT) en remplacement du Colonel Apollinaire Essodina Katanga, qui serait un frère du Gal Félix Abalo Kadanga, ex Chef d’Etat-Major des forces armées togolaises.
Grand Reporter Média
