La scène a choqué plus d’un sur les réseaux sociaux. Mais la réaction des plus hauts dirigeants ne s’est pas fait attendre. Ce dimanche 28 mars, on apprend l’arrestation des mineurs mise en cause.
Les forces de défense et de sécurité ont démantelé la bande de gamins dont l’âge est compris entre 04 et 16 ans, spécialisée dans le tournage de pédopornographie à Adangbé (commune de Zio3), préfecture de Zio.
C’est à la suite d’une vidéo mettant en scène les mineurs qui a suscité l’indignation de l’opinion nationale et de la diaspora togolaise sur les réseaux sociaux. Ce dimanche, on apprend par communiqué de la League de Défense Noire Africaine (LDNA), que les auteurs et complices ont été démasqués.
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L’information est vite confirmée par les hauts responsables de la sécurité intérieure. «Le Directeur de la police m’a rendu compte. (…). Les enfants ont été dentifiés au niveau d’Adangbé dans le zio. Quand la police voulait interpeler un, la population a voulu le lyncher. Des témoins ont appelé et le directeur de la police et de la gendarmerie ont dû envoyé des renforts pour récupérer les auteurs », s’est-il confié.
«Ils ont récupéré les 4 enfants. Le commanditaire est parti chez lui à Adangbé et a traversé la frontière. On est en train de le rechercher dans le Ghana», a-t-il ajouté.
Ce dernier, à en croire le ministre, serait le réalisateur de ladite vidéo. Il précise qu’un autre du groupe est aussi localisé dans une autre ville. «Nous ne voulons pas citer la ville pour besoin d’enquête», a soufflé le général de Brigade Yark Damehame.
Selon la LDNA, les petits garçons de 4 à 6 ans sur qui sévissait le réseau, vivraient dans la misère et son payés à 15 centimes d’euros.
«Nous avons pu établir que dans la localité de Tsévié sévissait un réseau qui commettait des abus sexuels sur des petits garçons âgés de 4 à 6 ans. Ces petits garçons vivant dans la misère et l’indigence ont été prostitués de force pour le tournage de vidéos à caractère pédopornographique sur des demandes de venues de l’occident dont la France. Les enfants étaient rétribués occasionnellement de 100 franc CFA soit l’équivalent de 15 centimes d’euros», peut-on lire dans son communiqué.
Le tournage de vidéo obscène devient monnaie courante dans la société togolaise mettant en acte les enfants, la plupart des temps. Elles sont souvent réalisées à des fins commerciales et orchestrées par des individus véreux qui profitent de leur influence sociale.
Affaire à suivre…
Jacques Bauer
