Un nouvel album vient enrichir la discothèque musicale togolaise avec un jeune artiste au talent multiples.
Hénoch Amoroso met sur le marché musical son tout premier bébé baptisé « Gbigbodji » ou « Renaissance » en français.
L’œuvre composée de 7 morceaux est un appel à la nouvelle génération togolaise et africaine de retourner aux sources ancestrales notamment la culture, la musique et la danse…
Chanté sur des rythmes afro-tradi-modernes, l’album exprime la vie de son auteur teintée de hauts et des bas.
Djidoula Kpakpo MOEVI, (son vrai nom à l’état-civil) , se servant de ses expériences veut encourager la jeunesse à être plus résilients face aux difficultés de la vie, à cultiver l’abnégation , le courage, la détermination, l’amour du prochain et surtout la recherche de l’excellence par le travail.
D’après lui, « Gbigbodji ou la renaissance », est une invite à toute personne née de se renaître et de s’identifier « connais-toi, toi-même ».
« Ce qui m’a motivé à sortir cet album, ce sont les difficultés que j’ai rencontrées dans ma vie qui m’ont données l’inspiration, le courage et la détermination à poursuivre cet objectif. Moi aussi je souhaite donner le courage aux autres jeunes et à toutes les personnes qui sont en difficulté, de prendre leurs armes pour faire face à la bataille, la vie », a-t-il témoigné.
Pour y parvenir, Hénoch Amoroso met la nature ( monde physique et métaphysique) à témoin. Pour lui, il faut toujours faire du bien et avoir l’humanisme en soi.
Également passionné par l’art plastique, le dessin, il exhorte à travers ses tableaux faits à base des objets usés, condamnés qu’il récupère et valorise, l’Homme à ne jamais mettre son semblable sur la touche . Toute chose, toute création de Dieu a de la valeur devant Hénoch Amoroso.
Sociologue de formation, Djidoula Kpakpo MOEVI s’est vite révélé une valeur sûre non seulement en musique mais comme un artiste complet.
Ses prestations dans les studios et les boîtes de nuit lui valent cette réputation. Il a dès ses premiers pas d’enfant montré sa passion pour la guitare, la trompette,les gongs et les percussions.
Entre 2015 et 2018, il expose plusieurs tableaux dont les fonds collectés ont servi d’aide aux enfants démunis.
Sa richesse culturelle, l’originalité de sa voix , sa créativité et sa polyvalence artistique sont partagées par une figure emblématique de la culture togolaise. Il s’agit de Yaobobby.
Le leader du groupe Djantakan apprécie son jeune frère et lui apporte pleinement son soutien multiformes. Pour ce dernier, Hénoch Amoroso ira très loin dans sa carrière.
Cependant, Yaobboby fait montre de son humilité parlant des relations qui les lient.
« Hénoch et moi, on travaille ensemble et on échange nos idées chacun apprend de l’autre. Moi, c’est son côté live qui m’attire que j’apprécie beaucoup. Parce que aujourd’hui pour vivre de la musique, il faut être différent et il faut faire du live. Je pense que le Togo n’est pas encore prêt à écouter sa musique, parce que le public mange ce qu’on lui donne à manger. Donc si les jeunes l’écoutent à tout moment, ils y trouveront un intérêt à l’entendre », a témoigné Yaobboby connu surtout en Europe, l’Amérique et sur le continent africain par ses Lives.
Hénoch Amoroso et son devancier Yaobboby prévoient aller à la recherche des informations et connaissances des valeurs et la culture togolaise du sud au nord afin d’approfondir leurs connaissances qu’ils ambitionnent partager avec leurs jeunes frères et sœurs.
Plein succès à l’artiste.
Jacques Bauer
