Un sommet décisif s’est tenu à Accra la semaine dernière. Au menu la situation de 3 pays (Mali, Burkina Faso, Ginnée Conakry). Faut il lever les sanctions prises par la CEDEAO contre le Mali? Que faut il faire quand les militaires au pouvoir en Guinée refusent la médiation ? Qu’en est-il du cas du Burkina ? Voila autant de questions qui ont meublé les assises d’Accra.
Au termes des discussions, il faut noter que le Mali qui a proposé un calendrier électoral pour la fin d’année 2023 a vu ses sanctions levées par l’organisation sous régionale puisqu’il est jusqu’à présent le seul parmi les trois à faire objet de sanctions.
Notons qu’en semaine, les militaires au pouvoir ont adopté la loi électorale que la CEDEAO réclamait depuis. Le seul souci, le hic qui brule les lèvres c’est la possible candidature du Col Assimi Goita, contrairement à ce qui était promis. La CEDEAO va-t-elle accepter que l’homme fort du Mali dépose sa candidature ?
Le Burkina Faso qui a accepté la médiation s’est vu attribuer un médiateur.
La Guinée, elle autre, refuse toute idée de médiation. Le pays de Mamadi Doumbouya ne veut pas négocier et veut faire ses propres choix. Faudrait aussi le rappeler que la junte en Guinée et au Burkina propose une transition de trois ans, ce qui est contraire au souhait de la CEDEAO. Va-ton vers des sanctions contre la Guinée aussi ? La Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest peut-elle trouver trouver un dénouement apaisé ?
Il faut aussi noter que ces trois Présidents militaires au pouvoir jouissent d’une popularité au sein de leur pays.
Céah
