Ça grogne à la société mèche Amina SARL. Les ouvriers de cette entreprise de fabrication de mèche et de fibres manifestent leur ras-le-bol depuis plusieurs semaines. Les doléances posées par ces derniers n’ont pas été prises en compte par l’administration de ladite société qui, au lieu d’appeler les nouveaux délégués pour des discussions franches et sincères telles que recommandées par le nouveau code de travail ben vigueur au Togo, opte plutôt pour le dilatoire et la roublardise.
Les problèmes ont par conséquent refait surface depuis le 06 septembre 2021 et créent une crise sociale sans précédent. Les travailleurs observent une grève spontanée depuis le 06 septembre dernier. Ceux-ci réclament entre autres, le payement des heures supplémentaires de travail , la classification et dénoncent le renvoie (contrat fini) des ouvriers de moins de cinq ans.
Alors qu’un accord approuvé par les deux parties en 2017 avec les anciens délégués stipulait qu’aucun employé de plus de deux ans ne doit pas faire l’objet de renvoie. Une décision unilatérale prise par l’administration sans associer les délégués élus le 13 février 2021 comme le recommande les textes en la matière. Ces délégués, faut-il le souligner, sont victimes d’entrave à l’exercice du droit syndical orchestrée par certains chefs et sous chefs noirs. Malgré les intimidations et démarches illégales à l’endroit des ouvriers sommés de reprendre le travail, la situation demeure toujours tendue. Les ouvriers réclament des discussions avec leurs délégués avant la reprise normale des activités.

Lettre de licenciement Amina Togo Sarl
Selon nos enquêtes, des personnes tapis dans l’ombre appartenant à un réseau composé des roublards à l’instar des sieurs Amouzou Koamivi André, Chef du personnel et Agbana Jean , sacrifient leurs propres frères et sœurs sur l’hôtel de la misère. Malgré des démarches entamées par les délégués pour une solution sur fond de dialogue, le sieur Amouzou, déjà auteur de plusieurs licenciements injustifiés d’ouvriers et d’actes peu orthodoxe s’y oppose et montre pour la nième fois sa mauvaise foi et assène ainsi un véritable coup au dialogue social et politique de protection sociale et de sauvegarde d’emploi, prônés par le gouvernement.
Notre source rassure que les problèmes de mépris des droits des employés et souffrances infligés aux togolais travaillant dans cette société sont l’œuvre des individus hypocrites et peu recommandables. Ni le Directeur général D.H. LEE ni les responsables étrangers n’y sont donc pour rien. « Ces individus susmentionnés sont la cause de nos malheurs et exploitation abusive dont nous sommes victimes. Si le DG veut garantir un meilleur avenir pour son entreprise ainsi que ses intérêts, il doit vite comprendre que ses individus constituent son handicap et de véritables rongeurs autour de lui », a confié un employé membre de l’administration sous l’anonymat.
« Parfois on arrête des employés innocents pour des voles de mèches, des biens de l’entreprise et disparition des conteneurs à fibre. Mais les vrais coupables sont les premiers responsables togolais au sein de cette administration », a-t-il ajouté avant de préciser que le « La situation est vraiment déplorable à Mèche Amina et que si rien n’est fait pour arrêter les désordres qui servent d’intérêt à ces individus, ça risque de contaminer le calme social qui règne au Togo ».
A en croire la source, ce réseau fier de ces forfaitures, se montrent égoïstes et bombent la torse en affirmant avoir donner des enveloppes financières à certaines autorités togolaises. Une atteinte à l’honneur des autorités.
Impuissants face aux velléités et menaces de renvoie de plus de 3.000 ouvriers par le chef du personnel Amouzou Koamivi, les employés de Mèche Amina crient « Président Faure » au secours.
On se rappelle la société Amina a failli, il y quelques années, mettre le pied dans le plat du gouvernement togolais par des grèves et mouvements d’humeur alors que le cortège des officiels étrangers arrivaient dans la capitale togolaise dans le cadre du sommet maritime.
Bauer
