Les choses vont de mal en pis pour l’artiste togolais Papson Moutité. Après l’épisode des six (06) jours passés en garde à vue et d’une prison avortée de justesse dans l’affaire dite Adébayor, le chantre doit encore faire face à d’autres chefs d’accusation.
Pour cause, un Collectif baptisé « Non c’est Non » réclame la tête de l’artiste pour avoir << verbalement et physiquement agressé deux jeunes filles le 14 juillet 2021 dans la salle d’attente du juge d’instruction>> où il était convoqué pour répondre à une plainte.
Ces deux jeunes filles ont porté plainte contre lui selon un communiqué dudit collectif. Amoussou Komlan Midodji de son vrai nom aurait, selon le collectif cassé le téléphone portable de l’une des filles plaignantes. Il était accusé de violations des principes de mise en liberté conditionnelle.
En outre, le collectif insinue que dans les directs sur sa page Facebook, l’artiste aurait proféré des menaces à l’encontre de ses différentes plaignantes ainsi que la coordinatrice dudit collectif.
Dans cette note signée par la coordinatrice du Collectif Marthe Fare, « Non C’est Non » s’est dit «d’une part par ces faits extrêmement graves qui témoignent des différentes tentatives d’intimidation dont sont victimes les plaignantes dans le cadre de cette affaire et du manque notoire de respect du prévenu à la justice, d’autre part par le manque de dispositions sévères prises par l’autorité judiciaire pour sanctionner le non-respect des conditions de liberté provisoire ».
Mme Fare a fait savoir son inquiétude quant à la sécurité des plaignantes. La coordinatrice lance en suite aux autorités judiciaires de « prendre des sanctions fermes à l’endroit du prévenu » . Enfin, elle demande que l’affaire soit traitée avec « rigueur, objectivité et célérité afin d’aboutir à un procès équitable dans un meilleur délai.
Papson Moutité est placé sous contrôle judiciaire en mai 2020 pour des raisons médicales. Il était détenu à la prison civile de Lomé dans une affaire de vidéo pornographique dans laquelle il aurait mis les jeunes filles de son ONG avec qui il partageait des relations sexuelles sans consentement.
