La Journée du Jeune et Femme Entrepreneurs Au Togo se poursuit au palais des congrès de Kara.Cette quatrième édition qui rassemble les Jeunes et Femmes Entrepreneurs togolais en tout début de leur carrière entrepreneuriale a pour la particularité d’être une véritable école de formation pour les exposants.
A travers plusieurs panels, ces entrepreneurs venus de Lomé et des régions de la Kara acquièrent des notions et de nouvelles techniques pour réussir et avoir de succès entrepreneurial au-delà des simples ventes.
Cette deuxième conférence axée sur le thème « le relationnel :Comment utiliser son carnet d’adresses pour élargir et faire grandir ses activités »? a été animée par des experts formateurs au rang desquels M. Malick AYEVA, l’un des grands noms de la créativité au Togo. L’une des personnalités qui servent de modèles à la jeunesse togolaise, M. Malick a laissé vacant sa table d’honneur pour communier avec les exposants à travers des échanges interactives.
Les formateurs ont dès lors exhorté les entrepreneurs à faire des sacrifices en mettant les moyens dans la formation afin d’élever leur niveau et attitude entrepreneuriale.
« On ne fait pas l’innovation lorsqu’on a pas les moyens», a-il laissé entendre. Pour M. Malick AYEVA, les difficultés de l’entrepreneuriat togolais sont le repositionnement, le manque de création de marque, la perception , la segmentation et de signalisation.
« Nos concitoyens sont pressés de gagner de petits sous. Ils ne crée pas de marque, il ne communique pas, ils ne se positionnent pas bien. », a-t-il remarqué avant de souligner la nécessité de connaître sa clientèle et à quel prix on vend.
Mme Medissa SAMA a quant à elle conseillé les entrepreneurs à aiguiser leur esprit pour mieux vendre. Convaincu de l’adhésion des participants et de la richesse des échanges, elle s’est montrée optimiste et lancer le défi : « On va faire des affaires dans ce pays ».
A l’occasion, l’accent a été mis sur les stratégies relationnelles, comment tisser des relations d’affaires et comment exploiter son carnet d’adresses. Les panelistes ont à l’unanimité convaincu que la création d’un carnet d’adresses est précédée par la mentalité et l’ouverture de l’entrepreneur.
« Ça n’a rien de scientifique. Vous ne pouvez pas avoir de carnet d’adresses si vous n’avez pas cet état d’esprit. Il faut aller vers les gens en créant une relation. Ce qu’on constat au Togo, c’est lorsqu’on a besoin des gens qu’on va vers eux. Chercher à connaître les gens, allez vers eux et n’attendez les moments de besoin pour le faire. Un entrepreneur ce n’est pas seulement produire et vendre, c’est aussi aller vers les gens », a souligné M. Malick.
Directeur Général de VIVA MALIX et Expert en stratégie de vente, Branding et fidélisation clients, Malick AYEVA était accompagné par les experts M. KAMALE Médédèwa, Gestionnaire Comptable et Consultant en développement d’Entreprise et M. ASSOTI David, Communicateur Formateur et Responsable d’entreprise.
La modération assurée par M. Alexandre DZEWOE, Communicateur, Présentateur et Animateur d’événements, Educateur au centre de Développement des enfants et Jeunes.
Jacques Bauer
