Décès de Bob Nesta Marley, quarante ans après, ce que pense ces adeptes de l’homme, du reggaephiles. M. Tschassmann donne des précisions à Jabin Kissèm Bakouyou du journal Grand Reporter Média.
Un lundi 11 mai 1981 décédait à Miami aux Etats-Unis, l’emblématique et icone du reggae, Robert Nesta Marley alias Bob Marley. Quarante ans après sa disparition suite à un cancer généralisé, l’auteur-compositeur-interprète et musicien jamaïcain a survécu à travers des albums cultes dont «Rastaman Vibration», sorti en 1976. Mercredi 11 mai, les fans de ce genre musical très engagés, célèbrent celui qu’ils considèrent comme leur prophète. En cette date aussi unique aux amoureux de la musique reggae, la Rédaction de Grand Reporter Média déroule un tapis rouge à Tschassmann.
Journaliste: Bonjour Monsieur veuillez-vous présenter
Tschassmann : Bonjour Monsieur le journaliste, Bonjour mes fans et Bonjour à tous les rastas et reggaephiles.
Je suis Tschassmann. Mon nom à l’état-civil est AMEWOUNOU Kossi. Je suis artiste reggae africain d’origine togolaise. Je suis auteur compositeur, interprète et guitariste.
Journaliste: Bob Marley qui était-il pour vous ?
Tschassmann : Pour commencer mon propos, je dirais que Robert Nesta Marley dit « Bob Marley », né le 6 février 1945 à Nine Miles (Jamaïque) et mort le 11 mai 1981 à Miami (Etats-Unis) d’un cancer généralisé, est un auteur-compositeur-interprète et musicien jamaïcain. Le 11 mai 1981, celui que je nomme humblement le plus grand chanteur de reggae jamaïcain, Bob Marley, est mort à l’âge de 36 ans. Fils d’un Blanc et d’une Noire, il a grandi dans une famille pauvre, déchirée par des conflits. En 1964, avec le groupe « The Wailers » (Peter McIntosh, Aston Barrett, Bob Marley, Earl Lindo, Carlton Barrett et Neville Livingston), il obtient un premier succès en Jamaïque. En 1967, il se convertit au Rastafarisme, adopte les «Dreadlocks» et arbore les couleurs vert, jaune et rouge du drapeau éthiopien. Ses chansons qui véhiculent un message d’amour et de paix ont popularisé le reggae dans le monde entier.
En sommes, pour moi Bob Marley est un prophète, un précurseur et un des pionniers du mouvement rasta moderne. De surcroît, il est le roi du reggae. C’est l’un de ceux qui ont tracé le chemin musical et spirituel que nous suivons aujourd’hui.
Journaliste : Le 11 mai, qu’est-ce que cette date signifie pour vous ?
Tschassmann : Le 11 mai est pour moi, un jour de recueillement. Pour nous adèptes, ce jour du reggae est une occasion de célébration de cette musique et de son porteur, Bob Marley. Et par ricochet nous partageons l’esprit de paix et de cohésion, des valeurs que prônait Bob.
Journaliste : On entend parler de rastafari et de Rasta. Les deux termes désignent une même chose? Et combien de type de Rasta existe ?
Tschassmann : Le rastafari est un mouvement mystique et culturel en ce sens qu’il renferme en lui une spiritualité particulière. Il est aussi identique à la race noire à l’origine. Il est régit par des principes de vie comme la non-violence, le végétarisme, l’esprit du pardon et de tolérance rationnel bien sûr, l’esprit de rassemblement, l’esprit de vérité de justice et d’équité.
Le rasta pratique ces principes et à l’origine il portait des cheveux nattés(les dreadlocks). De nos jours, il y’a des rastas sans locks. Le reggae man est un producteur fin de reggae.
Le locks man est celui qui porte les dreadlocks sans s’appliquer aux principes rasta.
Journaliste : Pour finir parler nous de vos projets dans le cadre de cette célébration notamment durant ce mois de mai
Tschassmann :Je suis en live le 11 mai et le 13 mai 2022 sur le terrain de Forever à Lomé dans le programme officiel « 11mai de Peace Forever Family » et le 21 mai 2022, je suis au bar resto « Miadjoe » à Aného toujours accompagné de mon groupe « The Winners ».
Groupe « The Winners »
Journaliste : Merci Monsieur Tschassmann et bonne célébration à vous et à la famille Rastafari.
Tschassmann : C’est plutôt moi qui vous remercie.
Propos recueillis par Jabin Kissèm Bakouyou
