Actuellement au Togo, l’une des matières facultatives au niveau des classes d’examen des enseignements secondaires au Togo, la “Musique” n’a pas suffisamment d’enseignants dans les établissements scolaires selon Wara Acklesso, Enseignant de musique et Juriste-Politiste.
Négligée par les autorités, sanctions arbitraires à l’encontre des quelques enseignants disponibles, conséquences de ce que l’ont désigne ” Sur-copies”, cette matière facultative qui voit un essor considérable vu son audience record auprès des élèves qui l’optent, n’est pas clairement une priorité aux yeux des autorités.
La musique a pourtant son côté scientifique car elle forme les futures acteurs, artistes. Elle est au quotidien de toute activité humaine sans exception : Politique ( liturgie politique, manifestation politique, campagne électorale, animation politique) , dans l’armée, église, mosquée, mariage, décès, cérémonie traditionnelle etc… “Pourquoi ne pas lui donner une place respectée parmi ses paires?” , s’interroge Wara Acklesso, Enseignant de musique et Juriste-Politiste.
En effet, depuis quelques années et surtout l’année 2019, environ 50939 copies devraient être corrigées par 88 correcteurs. “Malgré quelques tractations des responsables de ladite commission auprès du sieur Djondo, responsable près de l’Office de cette commission Musique qui pense que les professeurs de musique sont des cobailles et subissent plusieurs insultes, les minimise et les rabaisse de façon inhumaine oubliant que parmi ses enseignants, il y’a ses parents et ses aînés”, s’est indigné Mr Wara qui révèle que le nombre des correcteurs n’a été augmenté que de 3 malgré l’insuffisance criarde.Ce qui est toujours insuffisant.
“Plusieurs autres enseignants non convoqués étaient présents et auraient pu être recrutés pour que le nombre des correcteurs soit conforme aux nombres de copies. Comme cela n’a pas été respecté, chaque correcteur a alors corriger en moyenne 559 copies”, nous confie Wara Acklesso pour qui celà est une absurdité absurdité, mépris et exploitation de l’homme par l’homme.
La source révèle que parmi les correcteurs, les “plus rapides ont corrigés 700, 900 ou 1127 copies”.
Ces Enseignants prennent pour responsable les autorités compétentes. “Nous considérons que c’est le Gouvernement togolais qui à abandonner les Enseignants de musique à leur sort car ils ne sont pas pris en compte lors des concours dans le domaine de l’enseignement”, soulignent-ils avant de se demander s’ils sont incompétents ou manquent-ils de Diplômes.
Selon le constat, ” plusieurs d’entre ses Enseignements ont leurs licences, Masters voire leurs Doctorats”.
La situation a amené Mr Wara a posé plusieurs interrogations sur le rôle de chaque organe dédié au métier : Que fait-on l’Association des Professeurs de Musique du Togo à l’endroit de ses membres avec des multiples formations qu’elle organise ? Alors qu’elle dispose d’un récépissé et est seule habilitée à produire chaque année le Programme National de l’enseignement de la musique.
Pourquoi alors lors des concours de recrutement des enseignants, ceux de la musique sont toujours négligés, écartés ? Les 6 ou encore les moins de 10 qui sont sur le budget de l’Etat sont-ils suffisants pour couvrir tout le pays ?
Face à ces interrogations, ils en appellent au Gouvernement togolais à y pencher et réfléchir pour qu’une solution adéquate soit trouvée à ce secteur d’enseignement. “Un peuple affamé finit toujours par sortir dans la rue pour se faire entendre”, menacent-ils.
Ils privilégient néanmoins le dialogue et espèrent trouver “une solution d’ici peu et pensent que le concours de recrutement des Enseignants que préconise le nouveau Ministre chargé de l’enseignement, le Prof. Dodji Komlan Kokoroko prendra en compte leurs doléances”.
“Que le surcharge des copies en matière musicale prenne fin ! Que l’enseignement de la musique soit une réalité au Togo ! Non seulement la musique doit pouvoir faire vivre son homme, elle doit être considérée comme l’élément qui apporte incontestablement la joie aux populations”, a-t-il souhaité Wara acklesso.
Grand Reporter Médi
