L’hépatocarcinome est la forme la plus fréquente du cancer de foie et surtout la plus mortelle, c’est l’un des cancers les plus difficiles à prendre en charge.
A Rennes une équipe des scientifiques du CHU et du Centre Eugène Marquis (référent mondial dans la recherche contre le cancer) ont mené une expérimentation qui consiste à reprogrammer des globules blancs du patient de façon à ce que ce dernier se batte contre les cellules cancéreuses.
Cette expérimentation est une approche d’immunothérapie cellulaire. Cette méthode est testée sur un patient breton de 59ans atteint d’un hépatocarcinome à un stade avancé dans le conteste d’une étude internationale. Selon le professeur Roch Houot du service d’hématologie du CHU de Rennes :« pour l’instant, le traitement s’est bien passé toute fois il est trop tôt pour parler d’efficacité » a-t-il affirmé.
Lire aussi : Santé : Ces types de cancer qui sévissent en Afrique
Selon le site France bleu l’immunothérapie est déjà pratiquée sur les cancers dits cancer liquide à l’instar de la leucémie et lymphomes mais sans un grand succès. Maintenant on la pratique sur des cancers solides. Cette technique consiste à injecter fréquemment des anticorps dans le sang du patient pour stimuler le système immunitaire de ce dernier et détruire les cellules cancéreuses.
Cependant l’immunothérapie cellulaire ne fonctionne pas pour tous les patients atteints de ce cancer, c’est ce que le l’oncologue au centre Eugène Marquis explique en ces termes : « ça dépend des antécédents des patients, des paramètres du scanner. C’est un stade avancé, donc un stade grave ». Deux autres patients français suivent également le même traitement à Marseille et à Paris, ces deux hôpitaux qui participent à l’essai.
Bien avant cette découverte, rappelons-le, le cancer de foie se traite de quatre façons à savoir l’ablation partielle du foie, la greffe de foie, la destruction tumorale percutanée et la chimiothérapie
