Les questions migratoires demeurent toujours préoccupantes de nos jours. Autant le phénomène est un facteur de développement pour les pays, autant il constitue des sources de problèmes si la migration est mal gérée. Trois jours de réflexions sont accordés à la thématique lors de la 3e édition du Forum Harmattan initiée par la Clinique d’Expertise Juridique et Sociale(CEJUS) et ses partenaires.
Apres le succès des premières et deuxième Edition du Forum Harmattan, la troisième a officiellement démarré ce Mardi 16 Novembre à l’Auditorium de l’Université de Lomé, a constaté Grand Reporter Média.
C’est une initiative de la Clinique d’Expertise Juridique et Sociale(CEJUS) en collaboration avec la Faculté de Droit de l’Université de Lomé, le Ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation et d’autres partenaires.

Aperçu des participants au Forum
Durant trois jours, les débats qui se déroulent aussi bien en présentiel qu’en ligne vont tourner autour des questions migratoires, de la traite des êtres humains et du développement durable. La rencontre a réuni plusieurs acteurs de divers secteurs, des universitaires, des acteurs de promotions des droits de l’homme, des responsables de la société civile notamment.
Démarré officiellement ce matin, la cérémonie d’ouverture est marquée par la présence du porte-parole du gouvernement ministre de la communication et des médias. Professeur Akodah Ayéwouadan a encouragé CEJUS à amener les participants à pousser les réflexions sur ces fléaux.
« Aujourd’hui la Clinique d’Expertise Juridique et Sociale se propose d’offrir le cadre pour que les questions soient posées et des tentatives d’approches soient aussi proposées…Les débats pendant ces trois jours vont adopter une approche holistique mais l’idée fondamentale c’est de faire germer des graines dans le désert c’est a dire de faire en sorte que la dignité des personnes reste au cœur des réflexions et que les migrations qui constituent un phénomène naturel en soi ne deviennent pas des fléaux pour notre humanité parce qu’en réalité le développement durable ne peut faire l’économie de ces questions relatives aux migrations et à la traite des êtres humains » a déclaré Professeur Akodah Ayéwouadan
Prof Akodah Ayewouadan, ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement
Plusieurs éminents panelistes, experts, universitaires et praticiens tant des pays de l’Afrique subsaharienne, de l’Europe, des Etats-Unis que du Canada prendront part aux échanges. L’objectif pour les organisateurs est de susciter la réflexion afin d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur le phénomène.
« Nous avions bien voulu nous arrêter et réfléchir un moment sur ces thématiques dont nos pays ne font pas l’exception. Le corridor Abidjan-Lagos est plus ou moins le théâtre de trafic des êtres humains et nous nous sommes dits qu’il était important de réunir a cette édition, experts théoriciens et praticiens autour d’une réflexion pluridisciplinaire qui interroge les liens entre trafic de migrants et traite des personnes afin d’attirer l’attention des pouvoirs publics des politiques publiques et des acteurs de la société civile sur l’urgence d’une action concertée en faveur de la lutte contre ces différents fléaux » a fait savoir Dieudonné KOSSI ,Directeur Exécutif de CEJUS
Ces réflexions vont aider à sortir des recommandations qui puissent aider à orienter davantage les actions et les politiques publiques de nos pays, recommandations qui vont être ventilées et mises à disposition aussi bien des acteurs publics que privés afin d’avoir une idée des préoccupations des intervenants et les participants afin de pouvoir s’entendre sur l’essentiel et nous orienter sur de bonnes pistes d’actions qui permettent d’inscrire les actions de ce genre dans la durée.
